Jonathan Delachaux
Analepse 3, 2017
Acrylic and phosphorescent pigments on canvas
40 x 70 cm
Jonathan Delachaux souhaite qu’il soit laissé à chacun la liberté de regarder le tableau et d’imaginer ce qu’il veut. Néanmoins, il souhaite expliquer la genèse de l’image. Une Analepse est...
Jonathan Delachaux souhaite qu’il soit laissé à chacun la liberté de regarder le tableau et d’imaginer ce qu’il veut.
Néanmoins, il souhaite expliquer la genèse de l’image.
Une Analepse est un retour en arrière, un flashback.
Dans ce tableau, le personnage qui apparaît au premier plan à gauche est Arthur Reilly. Tout ce qui se passe derrière lui est séparé par une vitre, un quatrième mur quadridimensionnel dans son appartement trois-pièces situé dans le lieu fictif Tchan-Zâca, qui lui permet de voir où il veut et quand il veut.
Derrière cette vitre, trois éléments du passé coexistent. Arthur les observe depuis l’appartement :
- De jour et à droite, Vassili Lavandier est encore vivant. Il vient d'acheter sur internet une œuvre de Jed Martins, qu’il tient dans sa main. Cette carte de Jed Martins (cf. M. Houellebecq) est un collage fait à partir des descriptions à la page 65 de "La carte et le territoire".
- Le deuxième élément, c'est le plan de la ville de Tchan-Zâca. Les rues en spirale forment un code secret.
- Enfin, le troisième élément, c'est un portrait de Naïma datant de 2011, une époque où Jonathan Delachaux utilisait de la peinture thermosensible. La couche thermosensible n'ayant pas fonctionné pour ce portrait, le résultat était noir. L’artiste avait donc repeint à partir d'une photo qu’il avait prise avant de rajouter la couche infructueuse.
Quand la lumière du jour s'éteint sur le tableau, une autre lumière s'allume dans le trois-pièces, et on aperçoit alors le salon d'Arthur.
Arthur est un cyclope comme la plupart des Tchan-Zaciens d'origine. On le reconnaît à son nœud-papillon qu'il porte tous les jours depuis qu'il a rencontré Fernando Arrabal et que celui-ci le lui a donné en échange d’un ocarina qu'Arthur portait autour du cou.
Au moment de peindre Analepse 3, Jonathan Delachaux n'avait pas encore rencontré la neurologue Sophie Schwartz. C'est plus tard, grâce à elle et son programme de reconnaissance faciale assistée par encéphalogramme et ordinateur, qu’il réalisa qu'Arthur était un cyclope. Avant cela, sa prosopagnosie collective inversée empêchait de le voir tel qu'il était.
Lors de la création d'Analepse 3, l’artiste ne discernait pas tout à fait la calvitie et la texture de peau d’Arthur. Quant à sa mono-ocularité, elle lui échappait totalement.
Néanmoins, il souhaite expliquer la genèse de l’image.
Une Analepse est un retour en arrière, un flashback.
Dans ce tableau, le personnage qui apparaît au premier plan à gauche est Arthur Reilly. Tout ce qui se passe derrière lui est séparé par une vitre, un quatrième mur quadridimensionnel dans son appartement trois-pièces situé dans le lieu fictif Tchan-Zâca, qui lui permet de voir où il veut et quand il veut.
Derrière cette vitre, trois éléments du passé coexistent. Arthur les observe depuis l’appartement :
- De jour et à droite, Vassili Lavandier est encore vivant. Il vient d'acheter sur internet une œuvre de Jed Martins, qu’il tient dans sa main. Cette carte de Jed Martins (cf. M. Houellebecq) est un collage fait à partir des descriptions à la page 65 de "La carte et le territoire".
- Le deuxième élément, c'est le plan de la ville de Tchan-Zâca. Les rues en spirale forment un code secret.
- Enfin, le troisième élément, c'est un portrait de Naïma datant de 2011, une époque où Jonathan Delachaux utilisait de la peinture thermosensible. La couche thermosensible n'ayant pas fonctionné pour ce portrait, le résultat était noir. L’artiste avait donc repeint à partir d'une photo qu’il avait prise avant de rajouter la couche infructueuse.
Quand la lumière du jour s'éteint sur le tableau, une autre lumière s'allume dans le trois-pièces, et on aperçoit alors le salon d'Arthur.
Arthur est un cyclope comme la plupart des Tchan-Zaciens d'origine. On le reconnaît à son nœud-papillon qu'il porte tous les jours depuis qu'il a rencontré Fernando Arrabal et que celui-ci le lui a donné en échange d’un ocarina qu'Arthur portait autour du cou.
Au moment de peindre Analepse 3, Jonathan Delachaux n'avait pas encore rencontré la neurologue Sophie Schwartz. C'est plus tard, grâce à elle et son programme de reconnaissance faciale assistée par encéphalogramme et ordinateur, qu’il réalisa qu'Arthur était un cyclope. Avant cela, sa prosopagnosie collective inversée empêchait de le voir tel qu'il était.
Lors de la création d'Analepse 3, l’artiste ne discernait pas tout à fait la calvitie et la texture de peau d’Arthur. Quant à sa mono-ocularité, elle lui échappait totalement.
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